Quel est le bon moment pour démarrer une thérapie ?

Chercher des solutions par soi-même, attendre que ça passe... ou s'engager dans un travail avec un.e thérapeute ?

Si la question se pose, c'est sans doute que vous connaissez un malaise durable qui vient plomber votre existence.
Bien sûr nous avons tous des hauts et des bas, des périodes tranquilles et d'autres qui nous demandent de mobiliser nos forces... mais quand la difficulté s'incruste durablement, nous adoptons souvent des comportements défensifs qui ne nous servent pas :

• se replier sur soi, attendre que ça passe
• attendre des solutions magiques de techniques en vogue !
• faire de l'auto-diagnostic en consultant internet...

Trop de personnes continuent d'avancer avec leur charge de souffrance, comme si elle était devenue normale.

Aller voir un thérapeute ne devrait pas être un problème. Pourtant notre culture véhicule encore tant d'images stéréotypées sur les "psy" : le docteur des fous, le type impénétrable qui hoche de la tête d'un air entendu, la thérapie qui dure des années, etc.
Bref, une image qui ne reflète en rien ce qu'est la thérapie au XXIème siècle.

Souvent les réticences à aller trouver de l'aide viennent de la peur d'être jugé, de ne pas être compris, de paraître faible et parfois même de la honte ou de la culpabilité que portent les personnes.

Pour pouvoir dépasser ces peurs, voici quelques indications qui peuvent vous être utiles :

1. Vous méritez d'avoir une vie heureuse et épanouie. Quel que soit votre parcours de vie et ce qui vous a impacté, vous n'avez pas à porter la charge du passé : soyez ambitieu.se pour vous-même.
2. Le psy n'a que le pouvoir que vous lui donnez. Demandez-vous si vous vous sentez suffisamment à l’aise pour vous ouvrir à cette personne en toute confiance et si son style vous correspond. Si ce n'est pas le cas, ce n’est pas grave : il vous faudra peut-être un certain temps pour trouver un thérapeute qui vous corresponde.
3. Le temps qui passe n'arrange rien. Par contre le regard et les propositions de votre thérapeute sont un puissant moteur de changement.

Trop souvent encore, je vois arriver dans mon cabinet des personnes qui sont totalement épuisées de se battre contre leur mal-être ! Plutôt que d'en arriver à ces extrémités, ne vaut-il pas mieux "passer" chez le psy et vérifier si c'est le bon moment de s'engager dans un travail ?